La plupart des personnes qui visitent le Tibet sont sujettes au mal d’altitude. Certains en ressentent l’effet fortement, d’autres en sont peu affectées. Une différence qui ne doit rien à l’âge ou au sexe, mais est à mettre en rapport avec la condition physique.
Où que l’on se trouve au Tibet ou presque, l’altitude est suffisamment élevée pour déclencher chez la plupart des voyageurs des réactions désagréables. En général, cela se traduit par des sensations d'inconfort et d'essoufflement, un état de faiblesse physique et des difficultés à trouver le sommeil. Dans certains cas, des réactions plus graves, potentiellement mortelles, peuvent apparaître. Il est alors indispensable de redescendre à une altitude inférieure. Il est recommandé de s’informer sur ces différents symptômes, afin d’être capable de les reconnaître.
Les effets indésirables de l'altitude sont généralement réduits, pour peu que l’on prenne le temps de s’acclimater quelques jours lorsqu’on atteint un lieu situé à haute altitude, avant de se rendre à une altitude plus élevée. Pour cette raison, on considère souvent qu’il vaut mieux se rendre à Lhassa en voiture ou en train qu’en avion. Toutefois, certaines des étapes jalonnant la route de Lhassa sont situées à une altitude bien plus élevée que Lhassa elle-même (3 600 m). Il peut également arriver que des routes soient bloquées en raison de glissements de terrains, obligeant les voyageurs à parcourir à pied, leur sac sur le dos, certaines portions du trajet, accentuant alors le risque d’être saisi par le mal d’altitude. Il peut donc être préférable au final de se rendre à Lhassa en avion, d’y passer quelques jours pour s’acclimater, et d’explorer ensuite la région en voiture.
Certaines personnes ne ressentent aucun effet particulier à leur arrivée dans un lieu situé à haute altitude. Il reste néanmoins conseillé dans ce cas de ne pas faire plus d’effort physique que nécessaire lors du premier jour, et d’accroître ensuite l’effort progressivement au cours des jours suivants.
L'ouest du Tibet se situe dans sa plus grande partie à une altitude de 1000 mètres de plus que celle de Lhassa. Mieux vaut passer quelques jours à une altitude inférieure pour s’acclimater avant de s’y rendre.
Presque tous les touristes entrant au Tibet éprouvent le mal de la haute altitude. Dans certains cas, celui-ci peut causer des effets très importants. En revanche, il conduit, pour la plupart, à une simple gêne passagère.
La sensibilité, variant d’une personne à l’autre, les experts connaissent beaucoup de difficultés à prédire qui en sera affecté. Néanmoins, si on se réfère aux statistiques, les personnes âgées, contrairement aux plus jeunes, restent les plus exposés pour ressentir les effets de la haute altitude. En outre, une mauvaise condition physique accentue cette probabilité. Enfin, ce mal atteint plus fortement les hommes que les femmes.
Les effets augmentent avec l’altitude. « Voyages Chine » recommande à ses clients âgés de plus de 65 ans de ne pas se rendre vers la ville d’Ali et sa région montagneuse, nichée dans la partie occidentale du Tibet dont l’altitude la plus basse se situe à 4300 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Vous pouvez vous sentir en pleine forme, même quelques heures après votre arrivée dans la zone de haute altitude. Cependant, la plupart des gens commencent à éprouver les premiers symptômes du mal d’altitude lors de leur première nuit puis un inconfort qui atteint son paroxysme lors de la seconde journée. La gêne peut souvent perdurer trois jours mais rarement plus.
La plus grande partie de la région tibétaine est suffisamment élevée pour produire quelques effets indésirables sur n’importe quel individu. Pour la majorité des gens, la réaction conduira à un inconfort, un souffle rapide, un dérèglement du sommeil ou une tolérance limitée à tout effort physique. Beaucoup de voyageurs se plaignent de trouver difficilement le sommeil ou au contraire de s’endormir brutalement. La réaction varie d’une personne à l’autre mais dans l’ensemble, les visiteurs connaissent un sommeil agité au cours des deux premières nuits.
Chez 1% des voyageurs, peuvent se développer des complications sévères, susceptibles de menacer le pronostic vital. Alors, seul le retour vers des altitudes plus basses permettra un certain soulagement. Les voyageurs doivent au préalable s'informer sur les symptômes du mal d’altitude pour pouvoir l’affronter plus facilement. La présence de maux de tête violents et persistants, des nausées, une perte de coordination ou une désorientation spatiale caractérisent le mal aigu des montagnes (MAM) qui requiert un retour immédiat vers des altitudes moins élevées (parfois, il suffit de redescendre de seulement 300m).
La réaction défavorable à l’altitude s’atténue généralement si on s’habitue progressivement, en atteignant, sur une période de plusieurs jours, la haute altitude (on en compte habituellement trois).
1. Sans doute est-ce aussi pour cette raison que l’on pense qu’accéder à Lhassa en voiture reste préférable à l’avion. Toutefois, l’inconfort des nuits passées sur la route peut, de loin, dépasser celui des premières nuits à Lhassa perchée à 3,600m. En effet, les routes cahoteuses (tantôt bloquées par des glissements de terrain ou autres) nécessitent, parfois de la part des voyageurs des efforts physiques à haute altitude, augmentant fortement le risque d’effets indésirables.
2. Prendre l’avion à destination de Lhassa, s’acclimater quelques jours sur place, puis visiter la région en véhicule demeure, peut- être, la solution la plus idoine.
3. À l'arrivée, il est fort possible de ne pas ressentir immédiatement les effets néfastes. Cependant, on recommande vivement d’éviter trop d’efforts lors des premiers jours et d’augmenter très progressivement les activités physiques, les jours suivants.
Une grande partie du Tibet occidental dépasse d’au moins 1000 mètres la ville de Lhassa. Aussi, est-il conseillé de ne s’y rendre qu’après plusieurs jours d’acclimatation à plus basse altitude.
Vous trouverez, ci-dessous, quelques précautions (inspirées d'expériences antérieures) à prendre avant d’entrer au Tibet.
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