La Grande Muraille fut édifiée le long des frontières du territoire appartenant au peuple Han (majorité chinoise) et des contrées du nord occupées par des tribus nomades.
Sa fonction consistait à repousser les invasions de ces peuplades jusqu'aux plaines du centre de la Chine. Dans l’article qui suit, vous allez pouvoir découvrir les différentes techniques de défense contre les intrusions qu’utilisaient les soldats en faction sur la Grande Muraille.
Profonde, d’environ, 4 à 5 mètres, la Grande Muraille s’élevait sur une hauteur de 7.8 mètres et, pouvant, même, à certains endroits, atteindre 14 mètres. Ces dimensions particulièrement importantes rendaient le mur suffisamment robuste pour éviter les ingérences ennemies. Construite sur des crêtes montagneuses, la plupart des sections de la Grande Muraille permettait, ainsi, d’épuiser les forces d'une armée belligérante avant que celle-ci n'atteigne effectivement le mur.
La défense efficace des frontières du pays reposait, non seulement, sur la solidité de la Grande Muraille en elle- même, mais également sur les soldats qui gardaient l'édifice jour et nuit. Chacun avait, en effet, un rôle bien déterminé en fonction de la phase de l'attaque ennemie.
Stationnés dans les champs alentours, les soldats patrouillaient au sommet de la Grande Muraille pour observer d'éventuels mouvements ennemis.
Lorsqu'une armée belligérante approchait, les soldats positionnés sur chaque tour de signalement allumaient un feu “dit du loup”. En fait, ils utilisaient un combustible à base d'excréments de loup afin de déclencher un signal de fumée durant le jour ou bien un feu, la nuit, facilement repérable par les soldats des tours voisines. Ceux-ci battaient, alors, le rappel des troupes pour se préparer à une attaque imminente.
Présents sur chaque tour de guet, les soldats disposaient d’une bonne visibilité sur les parties du mur-même, qui reliaient les tours entre elles et sur les environs. Tout le long de la Grande Muraille, on dénombre, alors, un total de 25000 tours aux fonctions diverses.
Lorsque des soldats appréhendaient un mouvement ennemi, les archers, aux aguets sur le mur, se tenaient prêts à décocher leurs flèches sur les assaillants à travers les meurtrières.
Ce procédé permettait de réduire, efficacement, le nombre de blessés du côté des soldats en position défensive et d’affaiblir grandement les attaquants ennemis avant que ceux-ci n'atteignent le pied de la Muraille.
Malgré l'emploi d'archers parfois même dotés de boucliers, l'approche de soldats ennemis au plus près du mur s’avérait toujours possible.
A cette étape de la bataille, des troupes postées sur le mur larguaient d'énormes pierres dans le but d’d'écraser les envahisseurs et leurs échelles, empêchant, ainsi, ces derniers d’escalader le mur.
Si les ennemis parvenaient, malgré tout, à atteindre le sommet de la muraille, la cavalerie s’engageait, alors, dans la bataille afin de bloquer les mouvements des assaillants. Certaines sections de la Grande Muraille, suffisamment larges, permettaient, en effet, d’accueillir quatre chevaux galopant de front.
Une fois les fantassins repliés vers les tours, la cavalerie pouvait lancer sa charge.
Ce "mur de chevaux" procurait une couverture aux soldats tout en ralentissant l'assaut ennemie qui permettait, ainsi, de gagner un temps précieux avant l'arrivée des renforts.
Tout en retardant l’attaque ennemie grâce à la charge de cavalerie et un déluge de flèches lancées depuis les tours adjacentes, des renforts s’étaient, déjà, rassemblés pour reprendre la brèche ouverte suite à l'assaut ennemi.
Servant de système de communication, la Grande Muraille permettait le redéploiement immédiat d'une garnison. Se déplacer le long du haut du mur était, sans nul doute, plus rapide que de cheminer sur les flancs des montagnes environnantes.
Dès l'entrée de renforts en nombre suffisant, les soldats contre-attaquaient depuis les tours de guet pour reprendre la section du mur en péril. Ils avançaient, en rangs serrés, épaule contre épaule, munis d’un bouclier et prenaient, alors, en tenaille les troupes ennemies.
Une fois la section récupérée, tout assaillant, ayant réussi à franchir le mur se trouvait isolé et piégé à l'intérieur du territoire chinois. Il pouvait, ainsi, être facilement neutralisé.
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