Dans les anciennes parties de l’Inde, l’Indonésie et la Chine et à certains autres endroits du monde, les gens utilisaient les jeux d’ombres pour des divertissements et pour des propos religieux. On peut facilement imaginer que durant l’âge de pierre, les gens s’asseyaient autour d’un campement de feu et regardaient les histoires qui leur étaient contées par la projection d’ombre sur les murs de pierre en utilisant leurs mains et des figurines. En Chine, les gens pratiquent des dramaturges sur écrans et rajoutent des effets sonores. Les jeux d’ombres représentent une sorte de marionnette de théâtre qui était célèbre en Chine avant l’ère moderne. Il y a trois types de spectacles de marionnettes utilisés pour les marionnettes à tiges, les marionnettes à gants et les marionnettes sur fil ou ficelle. Le spectacle d’ombres de marionnettes est essentiellement un divertissement de nuit. Même dans les camps éloignés et dans les villages primitifs, les gens peuvent se divertir en déplaçant des figures face à un écran ou une feuille de papier éclairé par une lampe.
Pour la cour royale ou les gens riches, les artistes rajoutent une musique customisée et des effets sonores, et les artistes qui pratiquent les jeux d’ombres sont censés être très expérimentés. La pratique des jeux d’ombres constituait un divertissement populaire en Chine pour environs un millier d’années et on continue de voir cela sous différentes formes pour des effets visuels et des divertissements.
Dans le temps ou il n’y avait pas d’écrans télévises, les gens se divertissaient en soirée avec des jeux d’ombres de marionnettes dans beaucoup d’endroits du monde. Une simple lampe, un plateau pour tenir les figurines, et un petit écran étaient tout ce qui était nécessaire pour une représentation. Pour tout ce qui dit meubles, pagodes, murs et plantes, ils seront représentés à l’écran en plaçant des figurines, faîtes en carton ou en cuir, et ils sont placés juste en face de la lampe afin que leurs ombres apparaissent à l’écran. La lampe éclaire l’écran par la partie arrière, et les gens peuvent déplacer des petites figurines autour de la scène théâtrale. On y ajoute de la musique et des effets sonores, ainsi la performance peut devenir un divertissement si cela est bien exécuté. On peut comparer cela à des anciens dessins animés auxquels on rajoutait parfois une petite touche de couleur, tout dépendait de l’intensité de la lumière projetée par la lampe. Si la figurine était translucide, de la couleur pouvait être ajoutée sur l’image de l’ombre à l’écran.
On dit que les Mongols qui participaient à la conquête de la Chine au 13ème siècle appréciaient de se divertir en regardant des jeux d’ombres dans leurs camps.
Ils emmenaient leurs propres divertissements avec eux, et c’est devenu un divertissement populaire dans l’empire Ottoman qui s’est étendu dans les parties ouest du territoire plus tard dans le temps.
Les jeux d’ombres ont été représentés en France, lorsque les missionnaires français ont quitté la Chine pour la France en 1767 et ont fait voyager ces spectacles à Paris et à Marseille. On a coutume de dire que c’est de cette manière que les jeux d’ombres ont fait leurs entrées sur le territoire européen. Les représentations de jeux d’ombres avaient beaucoup de succès en Chine, et on a commencé à les appeler les « Ombres chinois », qui est l’équivalent français pour les jeux d’ombres. Cet art a connu son heure de gloire à Paris au cours du 19ème siècle. Le cabaret le chat noir (« The Black cat » » produit un grand nombre de spectacles d’ombres chinoises dans les années 80. Ils utilisaient une lumière très sombre pour l’éclairage.
De nos jours, il y a le plastique, les ordinateurs qui contrôlent l’éclairage et les machines, les peintures modernes et les colorants qui permettent aux artistes de produire leur éclairage et de créer des ombres, et des figures colorées. Ils peuvent ainsi fabriquer des images qui sont contrôlées par l’ordinateur, et ces dernières peuvent être utilisées pour des animations et des effets de divertissement durant le spectacle. Il est très difficile pour les artistes de jeux d’ombres de faire face aux nouvelles technologies, mais certains d’entres eux prennent possession de ces nouvelles technologies et les utilisent à bon escient pour le développement de leur représentation en Chine.