Lorsque quelqu’un parle de danses folkloriques en relation avec la culture chinoise, la plupart des gens pensent automatiquement aux danses folkloriques pittoresques des minorités ethniques, oubliant que les aïeux de la tribu auxquels se référeront plus tard les Chinois Han, étaient peut-être les premiers chinois à pratiquer ces danses rituelles.
Voici deux des principales danses folkloriques: Danse des minorités ethniques et Danse du Cour. En parallèle, l’une des formes les plus élaborées de danses folklorique chinoise, la danse de la cour (fait parfois référence à la danse de palais) qui été originellement par la cour royale de l’empereur de la tribu chinoise des Han (l’empereur Qin of the Qin (221-207 AV JC, durant la période de la dynastie) s’est succédé d’empereur en empereur incluant celui des Mongols, ou des Jurchen, des Manchu, continue à entretenir la coutume de la danse de la cour.
Les premières danses folkloriques chinoises, tout comme les autres formes d’art primitif étaient essentiellement des actes de rituels de croyances superstitieuses exécutés dans l’espoir d’une bonne récolte ou bien dans le cas dans le cas des premières danses, il s’agissait surtout d’un espoir pour une meilleure chasse, et depuis les danses ont été exécutées par les troupes de chasseurs. Bien qu’il n’existe pas de sources historiques écrites, les archéologues on trouvé des poteries murales en chine datant du 4 millénaire avant Jésus Christ (soit il y a environs 6000 ans de cela), qui représentaient des danseurs qui brandissaient des lances ou d’autres armes généralement utilisées pour la chasse.
Il y a la un parallèle direct entre les premières danses rituelles pour la chasse et les peintures de Cro-Magnon sur les murs des grottes de Lascaux dans le centre sud de la France, (le département de la Dordogne), qui représentent des animaux chassés par les habitants des grottes, et avant cela le scintillement des flammes d’un feu de nuit, des danses de chasses qui ont certainement dues être interprétées. En tout état de cause les deux ont été interprétés en croyant que ces rituels, permettraient aux chasseurs d’obtenir la force et le pouvoir de l’animal qu’il avait chassé.
Durant la période des Han (206 AV JC- 220 AP JC), durant la période de dynastie, lorsque la plupart des danses de beaucoup d’ethnies d’aujourd’hui furent développées, les groupes ethniques en question étaient des fermiers primitifs, si ce n’est des fermiers agriculteurs, c'est-à-dire des fermiers qui agrémenter leurs récoltes annuelles de fruits frais, de noix, de poissons pêchés à la rivière, au lac, et dans l’océan, ou cela était possible et bien évidemment la chasse, spécialement réalisée à l’aide de pièges.
Pourtant, les danses folkloriques qui ont vues le jour durant cette période reflétaient une croyance superstitieuse à travers des rites de sacrifices aux dieux en remerciements des bonnes récoltes (incluant la récolte de noix, de baies, de poissons, etc) libre à chacun de croire qu’il pouvait convaincre un dieu de lui fournir une autre récolte abondante pour l’année à venir.
Contrairement à la réalité des jours modernes, c'est-à-dire que de nos jours les descendants d’agriculteurs ont pour la plupart des formes plus stables d’agricultures, et beaucoup d’entre eux ne travaillent quasiment plus dans le domaine de l’agriculture, mais ont des métiers de bureau, le rituel des danses continue de persévérer, même si l’ancienne superstition se substitue à la superstition moderne tout en gardant une place pour les traditions passées, incluant la danse commune folklorique, cela devrait sans aucun doute renforcer la cohésion sociale et aider à préserver une identité culturelle.
La Chine compte 56 minorités ethniques différentes, et chacune d’entre elles possède une culture caractérisée par énormément d’éléments dont un panel de danses folkloriques uniques. Depuis que chaque minorité ethnique de groupes de danses folkloriques reflètent les particularités religieuses propres à leurs ethnies, la culture, l’histoire, tout en une seule manifestation, la danse. La chorégraphie et leurs costumes colorés reflètent naturellement l’histoire de leur ethnie. Ceci dit, beaucoup de danses des groupes minoritaires partagent des thèmes communs tels que la rivalité, la jalousie et l’amour, mais aussi le pardon, tout aussi bien que la bénédiction matrimoniale et les liens communautaires.
Le lien communautaire joue un rôle important dans beaucoup de danses ethniques et en effet, l’une des principales raison pour les rituels de ces danses ethniques lors d’occasions festives est de renforcer la cohésion sociale parmi ces groupes.
La danse folklorique est l’une des formes de représentations artistiques les plus chéries parmi la population chinoise. En un sens, la danse folklorique peut être interprétée de la plus simple manière qui soit et est de suite disponible de manière théâtrale, que ce soit formelle ou informelle, et en effet la danse folklorique chinoise a connu un succès en faisant la transition du théâtre formel chinois.
Tandis que l’héritage laissé par la danse folklorique s’est transmis de génération en génération parmi les groupes ethniques comme une légation riche et diverse, il a été distribué de groupe en groupe, en partie parce que des chapitres entiers d’histoires ont disparus, pour diverses raisons, essentiellement conséquences des guerres, et des difficultés pour les survivants de faire face aux insurmontables aléas de la vie.
Pourtant, après que le PRC a accédé au pouvoir, des mesures ont été mises en place pour aider les minorités ethniques à développer leur unique mode d’expression y compris un recouvrement aussi complet que possible de l’art et des pratiques de la danse folklorique à travers des recherches sur son histoire. Le résultat est que la richesse de la danse originale folklorique chinoise, dans tous ses aspects, que ce soit en termes de chorégraphie, de répertoire et aussi en termes de réplication exacte des coutumes originales, a lentement fait un retour, et est reconnue aujourd’hui, et même au-delà de la frontière chinoise, comme un héritage culturel patrimonial à préserver.
Les endroits ou vous pourrez le plus apprécier l’authenticité des spectacles et des danses ethniques sont les endroits qui restent habitées par les populations ethniques. La plupart de ces endroits se situe dans les parties retirées de la Chine, telles que le sud-ouest et le nord-ouest au niveau des frontières, incluant les provinces de Yunnan et de Guizhou, ainsi que les régions autonomes de Xinjiang et du Tibet.
Pendant le festival de Lusheng et le festival du repas convivial des sœurs de l’ethnie des Miao, qui se déroule dans la province de Miao, il y a des présentations de musiques traditionnelles de Miao et de Lusheng. Sans exception, Chinahighlights vous propose un tour des minorités ethniques de Guizhou, ce qui vous permettra d’être les heureux spectateurs des performances de la minorité des Miao. Dans la province de Yunnan, l’ethnie Dai est particulièrement connue pour son habileté à interpréter des danses. Le meilleur moment pour assister à ce spectacle est sans aucun doute lors du festival d’éclaboussement d’eau qui a généralement lieu du 13 au 15 avril de chaque année. VoyagesChine vous offre également un tour spécial de la ville de Jinghing qui coïncide avec le festival annuel de l’éclaboussement d’eau de la minorité Dai.
Bien évidemment les danses folkloriques sont bien plus que des moyens d’expression, mais elles sont aussi hautement sophistiquées et élaborées, même immensément spectaculaire, mettant en scène des danses et des apparats, quelques fois sur le thème des arts martiaux, des chorégraphies spéciales pour célébrer des cérémonies officielles, lors de banquet pour rendre hommage à un invité d’honneur, incluant les ambassadeurs étrangers tel que ce fut le cas pour Marco Polo, pour le couronnement de l’empereur. Avec un tel répertoire, la danse folklorique connue comme la danse de la cour, est susceptible de mettre en scène les célèbres batailles qui ont eut lieu durant le règne de l’empereur, peut-être avant qu’il devienne empereur, telles que la fameuse cour de danse, la cavalerie du prince Qin, écrit et chorégraphiée par Li Shimin, l’empereur Taizong de la dynastie Tang (618-907), comme un souvenir patriotique de son peuple dans l’attente de l’aide militaire, et la nécessité de ne pas tomber dans la tentation dans une période de paix. (jeune homme de 19 ans, Li Shimin, connu comme le prince du moment a participé à des campagnes militaires aux côtés de son père, l’empereur Gaozu, connu comme le fondateur mais aussi le premier empereur de la dynastie Tang).
Evidemment, la danse de la cour, peut être simplement une adaptation spéciale avec pour objectif l’amusement. En général les danses sont exécutées pour des audiences ordinaires, peut-être même avec l’image du peuple comme des bouffons. Le contraire se produit tout aussi bien, lorsque les mêmes acteurs se produisent devant une foule lambda qui se moque royalement de leurs performances, et si l’empereur a vent de ce qui s’est passé, et s’il est de bonne humeur, il est susceptible de demander à ces mêmes danseurs d’interpréter la version formelle à la cour, juste pour prouver qu’il est ouvert d’esprit.
La cavalerie du Prince – Cette danse, qui célèbre ouvertement la puissance et la grandeur de l’armée militaire, était interprétée comme un souvenir pour l’entourage de l’empereur, incluant les ministres et les pinces, pour ne jamais baisser la garde, mais toujours se préparer à une attaque pour défendre la mère patrie. La cavalerie du prince Qin implique une large troupe d’artistes, constituant plus de 1000 danseurs et soldats, et presque autant de chanteurs et de musiciens. L’évènement était d’une telle ampleur qu’on était presque obligé d’assimiler cela à une performance du type théâtrale. La musique et la chorégraphie, composées par l’empereur lui-même était suivaient naturellement un rythme de militaire, avec l’audience royale qui encourageait à battre du pied au rythme de la musique. La danse se décompose en 12 actes, représentant la préparation pour la bataille (incluant des danses spectaculaires avec des épées, les lignes de formation et la bataille en elle-même.
Nishang Yuyi – Nishang Yuyi (la chanson de la douleur) est également une recreation royale, écrite et chorégraphiée par l’empereur de la dynastie Tang, Xuan Zong (plus communément connu sous le nom de Li Longji) qui a connut son reigne de 712 à 756. La danse, fait parfois référence à la danse de la robe de plume due au fait que les costumes sont ornés de douceurs, de plumes légères, suggérant la légèreté et la volupté. C’est aussi une référence à un empereur qui rêvait de voyager sur la lune, et dans ses palaces, on pouvait voir des beautés, généralement des jeunes filles encore chastes vêtues de plumes, interprétant des danses qui faisaient penser à des nuages de couleurs roses dans le ciel. Lorsque l’empereur se réveilla de son rêve, il en fit part à son concubine. Cette dernière mit tout en œuvre pour recréer à l’identique le rêve de l’empereur.
Les spectacles de la dynastie Tang, originaires de la cour de danse de la dynastie, est considéré comme un incontournable pour les touristes de Xian, il ne faut absolument pas rater ce spectacle. Le tour de Xian, que vous propose VoyagesChine vous offrira sans conteste la possibilité d’être aux premiers loges pour assister à ces manifestations.
Le leitmotiv à retenir est donc que cette danse est devenue célèbre et permanente en Chine et qu’elle continue à se développer n’importe ou, ou la danse chinoise est pratiquée. Si la danse fait autant d’effets sur les spectateurs, c’est essentiellement du aux silhouette harmonieuses des danseurs, aux mouvements gracieux qui la compose et aux costumes somptueux que portent les danseurs. D’autres cour de danses, généralement choisie pour telles ou telles autres raisons, parmi lesquelles quelques une choisies et spécialement réadaptées pour apparaître devant l’audience de la cour royale. Parmi ces dernière, nous pouvons vous citer la danse de Qipan, celle de Bayu et enfin celle de Huteng.