En Chine, il existe plusieurs procédés pour la fabrication de bijoux, de vases, de décorations chinoise. Celui qui nous intéresse tout particulièrement est le cloisonné, que nous allons vous présenter ci-dessous. Le cloisonné chinois appartient strictement à la catégorie des émaillés (les autres types de procédés utilisent les petits matériaux, et travaillent avec des petites pièces de pierres qui étaient maintenues avec une bande de métal qui était serrée contre la base de pierre, ce procédé est similaire à celui de la fabrication des bijoux des jours présents), et un tel procédé a certainement du être importé.
Il semble que les premiers cloisonnés ont fait leur apparition en Égypte autour de 1800 avant Jésus Christ. Comme indiqué plus haut, les premiers cloisonné étaient des petites pièces de pierres précieuses qui étaient assemblées sur une base de cuivre, fixée sur les côtés, par des soudures et créant ainsi des petites clôtures, soit ce que nous appelons couramment des cloisons en français.
On avait tendance à laisser apparaître les petites clôtures de cuivre, de la même manière que les clôtures de verre devaient être vues. En même temps, les artisans ont développé un matériel qui est une poudre de pierre, qui servait à remplir les clôtures, ensuite on les bruler ce qui produisait un certain niveau, et donnait une surface lisse, et évidemment cela permettait la création de mosaïque de plusieurs couleurs. Plus tard, durant le 8ème siècle, celui des cloisonné byzantin, les artisans ont commencé à utilise du fil de cuivre, ou de la filigrane, ce qui instaura une méthode de fabrication des plus délicate, une fabrication plus détaillé du travail de cloisonné.
Les cloisonnés de ce genre fabriqués en Chine, c’est à dire ceux réalisés avec une poudre de métal fixé dans un émail durable, sont souvent référencés comme des articles en métal émaillé. On a conscience que le plus exquis des emails est fabriqué en chine, et certains se vantent de l’avoir produits en premier durant la dynastie de Yuan (1279-1368). Les premiers écrits historiques établît sur les cloisonnées (date du carbone), sont originaires de la dynastie des Mings (1368-1644) sous le règne de l’empereur Xuande (1425-35). Cependant les cloisonnés de cette époque exposent tellement de raffinement au niveau de la technique, que cela suggère des années d’expérience, qui rajoute de la foi aux réclamations au regard de la dynastie Yuan qui est à l’origine de l’émail chinois.
De plus, le cloisonné a été décrit dans le livre, Ge gu yao lun (« critères essentielles des Antiquités »), publié en 1388 par Cao Zhao, qui fait référence au dashi (musulman), peut-être une référence au fait que le cloisonné était originaire d’Egypte, qui depuis est devenu un pays musulman. Entre temps, le cloisonné chinois est devenu un essentiel de la route de la soie (voyager initialement vers la Chine, puis plus tard de la chine à l’inde, la partie Est-centrale et l’Europe) pendant la période de la dynastie des Ming (1449-1457), sous le règne de l’empereur Zhu Qiyu, plus communément connu comme l’empereur Jingtai, période durant laquelle le cloisonné chinois a connut son apogée.
Il y a une histoire, ne manquant pas de crédibilité, qui suggère qu’après la chute de l’empire Byzantin, c'est-à-dire après la chute de Constantinople, les mythes d’or de la ville, incapables de fuir vers la partie ouest de l’Europe étant donné qu’ils auraient directement atterrit dans la bras de la ville assiégée (Les turques sous le commandement de Mehmet 2), ont fuit directement vers la partie Est de l’Europe le long de la route de la soie qui prenait fin en Chine, ou ils ont évidemment fabriqués leur art en émail.
Il faut noter que Constantinople a été déchu en 1453 et les meilleurs articles en email de Chine, connus comme les jingtailan (marchandise bleue de Jingtai), une référence au règne de l’empereur Jingtai et le fait que le bleu était apparemment la couleur préférée pour les cloisonnés en Chine à cette période (pas la couleur préférée des artisans, non plus la couleur préférée de l’empereur Jingtai, mais juste la couleur préférée du cloisonné pour quelques raisons qui restent inexpliquées), étaient produits entre 1449 et 1457.
Les anglais s’accordent à dire que ce n’est pas possible que les orfèvres byzantins (s’ils étaient juifs, ils auraient eut plus de raisons de se tenir près de Constantinople après l’invasion des musulmans, sous le commandement de Mehmet 2) qui ont fuit Constantinople en 1453, avaient déjà fabriqué des objets en émail à Pékin en 1457. Une autre mention qui rend cette histoire des plus plausible, jamais mentionnée jusque-là est que la couleur bleue étai la couleur favorite des Byzantins.
En fait le bleu était (ou plutôt est) également la couleur favorite des grecques, de Constantin lui même, autrement dit une partie de la couleur pourpre, propre à la Grèce. Alors que la période de Jingtai de la dynastie des Mings, est connue par les connaisseurs de cloisonné pour avoir été lancé initialement par la Chine, qui produits les meilleurs cloisonnés puis le reste du monde. Plus tard, les dynasties chinoises ont fabriqués des cloisonnés qui ont reçus des acclamations internationales. Par exemple, durant le règne de l’empereur Qiantong de Qing (1644-1911), le cloisonné chinois à commencer à prendre place au sein des foyers chinois et à l’étranger, en remportant le premier prix de la foire internationale de Chicago en 189. Plus tard, en 1915, durant les premières années de la République de Chine, le cloisonné chinois a encore reçu le premier prix lors d’évènement international, cette fois-ci lors de la foire mondiale de Panama.