Le diabolo est un instrument et une discipline de la Jonglerie.
C’est un jeu inventé en Chine il y a plus de 4000 ans, mais la première trace date de la dynastie Han (-206, +220) d’autre trace situent son origine à la grèce antique comme instrument de divination appelé « Robus »
En chine on le nomme « Kong-zhu », « Tjouk-Pan-Oul », ou « Che-Ling » selon les époques et les régions, le terme le plus recurent et retenu par les occidentaux est celui de « Kouen-Gen », qu’on peu traduire par « Appareil faisant le vide ». autrefois, il a été utilisé par les commercants sur les marchés et dans des foires pour attirer l’attentions des clients.
Jusqu’en 1906, les diabolos étaient fabriqués en bois massif., c'est à un Français du nom de Gustave Phillipar, ingénieur dans l’industrie automobile que l’on doit l’invention du diabolo moderne fabriqué en caoutchouc et en métal lui donnant une forme double conique et en melangeant les matériaux. Il est en contact avec Charles Burgess Fry sportif anglais aui lui proposera par la suite de donner le nom de ‘diabolo » qui signifie « lancer à travers’»,
De 1905 à 1910, la folie du diabolo sévit en Europe (Angleterre, France, Allemagne, Espagne, Italie) avant de s’exporter aux Etats Unis. Depuis les années 1980, les plus habiles jongleurs (appelés "diabolistes") utilisent deux voire trois diabolos simultanément, ce qui a permis d’inventer de nouvelles figures et de relancer l'engouement du public pour ce jeu.
Un diabolo se compose en règle générale de deux calottes en plastique serties par un boulon à un axe métallique ayant la forme d’une poulie. On utilise cet instrument pour jongler à l’aide de deux baguettes en bois ou en aluminium (voire en fibre de carbone ou de verre) reliées par un fil de nylon. Ce jeu d’adresse consiste à maintenir le diabolo en rotation en équilibre sur le fil et à exécuter différentes figures en le lançant dans les airs à l’aide des baguettes
Plus un diabolo est gros, plus il est stable et donc plus pratique pour faire des figures. L'intérêt des petits diabolos est qu'ils montent plus haut lorsque vous les faîtes sauter en l'air.
Optez pour une bague en métal : la bague est la partie sur laquelle le fil glisse, elle est entouré de deux cônes qui supportent les calottes. Les cônes en plastique ou en métal sont moins lourds et moins fragiles que ceux en bois. Pour vérifier la solidité des calottes, faîtes un petit test : essayez de les faire tournez (chacune dans un sens contraire à l'autre). Sur tous les diabolos, les calottes devraient tourner mais si cela est vraiment facile, votre diabolo n'est pas de très bonne qualité.
Les bonnes baguettes mesurent entre 30 et 35 cm. Plus longues, elles vous fatigueront plus facilement et casseront plus rapidement. Si vous en prenez en bois, optez pour le pin : c'est un bois solide ! Il existe également des baguettes en aluminium (plus légère) et en carbone (encore plus légères et pratiques pour les figures avec baguettes).
Pour la ficelle, celle en nylon, n'accroche pas de trop. La longueur de votre fil doit etre idéale lorsqu'il va du sol à votre poitrine.
Faire tourner le diabolo (pour un droitier)
Mettre le diabolo sur la corde.
Saisir les baguettes.
Faire rouler le diabolo de droite à gauche sur le sol (un sol lisse et plat !) puis le faire décoller progressivement en élevant les bras tout en restant bien parallèle à l'axe de la corde du diabolo.
Donner des petits coups avec la baguette de droite, afin de s'assurer que le diabolo va tourner à une vitesse raisonnable, suffisante pour maintenir son équilibre.
Astuces :
Si le diabolo penche vers l'arrière, c'est-à-dire vers soi, il faut alors avancer la baguette de droite vers l'avant, dans le cas inverse, c'est-à-dire s'il penche vers l'avant, il faut reculer la baguette de droite.
Pour faire accélérer votre diabolo, vous pouvez dans un premier temps battre plus vite vos mains. Si cela vous épuise, il est également possible de fouetter votre diabolo. Pour cela, tirez votre main de battage vers l'extérieur et laissez venir votre diabolo. Puis, par coups secs, passez la baguette de battage sur ou sous votre autre main. Cette dernière reste à peu près à la même place tout au long du fouettage. Le diabolo fait une bascule rapide qui l'accélère.
Quelques figures
Le Lancer Il faut écarter simultanément et d'un geste vif et précis les deux bras vers les côtés tout en s'assurant que la corde n'est à aucun moment détendue.
Pour la réception, il faut disposer la corde tendue, parallèle à soi-même, et horizontale. Losque le diabolo touche la corde, accompagner son mouvement afin d'amortir sa chute et d'éviter qu'il ne rebondisse et saute hors de la corde.
Le soleil : jolie et facile à réaliser, cette figure est très vite contrôlée. Il suffit de faire prendre de la vitesse au diabolo puis de le balancer sur le côté pour former un cercle. Le diabolo reste collé à la ficelle. Cette figure se réalise dans les deux sens, de droite à gauche ou de gauche à droite, et peut également se répéter plusieurs fois si la vitesse de rotation reste suffisante.
L’ascenseur : cette figure donne un effet très surprenant. Le spectateur voit effectivement le diabolo monter puis descendre le long du fil. Plus la vitesse de rotation est grande, plus le nombre de trajets de bas en haut sera important. Faire tourner le diabolo le plus rapidement possible. Lever le bras gauche au-dessus de la tête, puis enrouler la ficelle autour de l’axe avec la baguette droite. Baisser le bras droit pour tendre la ficelle, d’un coup de poignet, et faire monter le diabolo le long de la ficelle. Pour le faire descendre, détendre doucement le fil. Si le diabolo tourne encore assez vite, on peut renouveler la figure plusieurs fois.
La cuillère appelée aussi le « Darkside » : cette figure consiste à rattraper le diabolo par le dessus, ce qui aboutit à un croisement des bras. La cuillère est une figure importante car elle est le départ de nombreuses figures telles que le génocide, le mini-génocide, la croix, certains nœuds magiques…
Le satellite de la jambe : le diabolo doit passer entre les jambes du diaboliste. Enjamber la ficelle et, d’un coup, soulever le diabolo pour le faire passer par-dessus la jambe située en avant et le réceptionner de l’autre côté. Laisser le diabolo rouler sous la jambe pour revenir à la position précédente. Renouveler le passage si possible. Cette figure peut s’accomplir avec l’une ou l’autre jambe, dans n’importe quel sens, et comporte plusieurs variantes.
Slide baguettes aller retours : cette figure ne demande pas beaucoup d’entraînement. Le spectateur voit le diabolo sauter d’une baguette à l’autre comme une puce. Tenir les baguettes perpendiculairement à soi. Faire sauter le diabolo sur la baguette droite. Ce dernier dérape sur la baguette et reste alors sur place. Pour plus de stabilité du diabolo, incliner légèrement la baguette droite vers le haut. Cette manipulation une fois maîtrisée, envoyer le diabolo sur la baguette opposée et le réceptionner en amortissant sa chute.
Le fouet : cette figure consiste à rattraper le diabolo en tenant les 2 baguettes dans une seule main. Il faut tout d’abord lancer le diabolo assez haut et légèrement sur la gauche (pour les droitiers), puis prendre les 2 baguettes dans la main droite à la base, les extrémités écartées d’environ 10 cm, ramener le bras en arrière, puis quand le diabolo arrive à la hauteur des épaules, lancer vivement le bras en avant en visant le diabolo.
Le suicide c’est un simple lâcher de baguette. Faite balancer le diabolo. Puis coller les deux baguettes et les lâcher vers « 10h » attendre qu’elles retombent.
Jouer au diabolo est un exercice sportif pour lequel toutes les articulations du corps sont sollicitées de manières différentes quand les deux mains tiennent les bâtons et lancent le diabolo pour exécuter des figures variées. Jouer au diabolo est donc à la fois un sport et un jeu qui peut offrir du plaisir tout en aidant à muscler le corps