Lijiang compte trois secteurs historiques classés, qui se distinguent par leur architecture où se mêlent les influences Han et Naxi, ainsi que par la place importante qu’y tiennent les traditions, les arts et la culture Naxi. Lijiang était à l’origine une cité commerçante, servant d’étape aux caravaniers sur la Route du thé et des chevaux, dont la valeur historique et l’importance dans le développement culturel des peuples de l’Asie du Sud, de la Chine et de la région de l’Himalaya est établie. Lijiang a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1997, après avoir été reconstruite et rénovée dans un style traditionnel, suite à un tremblement de terre survenu en 1996. D’après le commentaire de l’Unesco, "la vieille ville de Lijiang, harmonieusement adaptée à la topographie irrégulière de ce site commercial et stratégique clé, a conservé un paysage urbain historique de grande qualité et éminemment authentique. Son architecture est remarquable par l'association d'éléments de plusieurs cultures réunies durant de nombreux siècles. Lijiang possède également un système d'alimentation en eau extrêmement complexe et ingénieux qui fonctionne toujours efficacement.". La vieille ville forme un tableau splendide. De manière générale, les différents secteurs historiques de Lijiang ont été bien préservés, tandis que le reste de l’agglomération connaissait un développement important. Lijiang attire désormais des millions de touristes chaque année.